Harmonie raciale, touches noires, Tristan et Isoldeharmonie raciale (Kwegyir Aggrey), musique occidentale (Tristan et Isolde)Le principe de l’harmonie raciale de James Emman Kwegyir Aggrey et la musique occidentale (touches noires et blanches du piano)
Une réflexion de Pedro Nonell, fondateur et président de l’École d’Affaires EENI L’une de mes plus grandes passions est la musique ; j’aime presque toute la « bonne musique » : le flamenco, le blues, la musique africaine (Salif Keita, Alpha Blondi, j’aime la kora), l’opéra, et surtout le « Tristan et Isolde » (Iseult) de Richard Wagner. À mon avis, c’est surement l’une des œuvres les plus importantes de la musique, et de l’art occidentale, le chromatisme et l’infinité de cet opéra d’environ 4,5 heures sont uniques. De plus, le Tristan et Isolde rompre avec les principes de la tonalité existants en ouvrant les portes de la musique atonale. L’opéra entier est un monument à l’amour entre deux personnes, Tristan (Richard Wagner) et Isolde (Matilde Wessendonk), magnifiquement exprimé par la musique. En ce qui concerne la musique, il y a quatre moments inégalés : le prélude, le duo d’amour du second acte, le prélude du troisième acte (totalement atonal) et la scène de la transfiguration (ou mort) d’Isolde (liebestod). Au début du prélude, nous trouvons le célèbre accord de Tristan : Si on observe toutes les notes de ce passage depuis le point de vue du principe de l’harmonie raciale énoncé par James Emman Kwegyir Aggrey, on voit qu’il y a des « touches blanches » (celles qui n’ont pas le dièse, ♯, et correspondent aux touches blanches du clavier) et des « touches noires » (elles portent le dièse, ♯, et correspondent aux touches noires du clavier), le bécarre (♮) annule le dièse (c’est-à-dire change une note du noir au blanc). Sur la clavier du piano Il y a les suivants notes : Do – Do ♯ - Re - Re ♯ - Mi – Fa – Fa ♯ - Sol – Sol ♯ - La –La ♯ - Si Les notes, « noires » et « blanches », qui apparaissent dans ce passage énigmatique et inégalé de Tristan e Isolde sont : La - Fa - Mi - (Fa - Si - Re♯ - Sol♯) - La - Mi - Sol ♯ - Re - La♯ - Si Sur les notes d’une échelle du piano, je signale en jaune les notes utilisées dans ces mesures : Do – Do ♯ - Re - Re ♯ - Mi – Fa – Fa ♯ - Sol – Sol ♯ - La –La ♯ - Si Si nous considérons que ni le Mi ni le Si « n’ont pas de dièse » (sans touche noire), dans cet accord nous voyons trois « touches blanches » (Re, Fa, La) et trois « touches noires » (Re ♯, Sol ♯, La ♯), et cette merveilleuse combinaison, pondérée entre « blancs et noirs », est l’une des faits saillants de la musique occidentale. (NOTE : L’analyse harmonique de cet accord est beaucoup plus complexe, même des livres ont été écrits sur l’accord de Tristan, cette brève explication a été essayée de le faire de la manière la plus intuitive possible sans que le lecteur ait des connaissances d’harmonie). La partie que nous avons analysée précédemment (mesures 1 à 4) est répétée en changeant la tonalité dans les mesures 5 à 8. Elle commençait à LA, maintenant à SI. Dans les mesures 9 à 12, elle est répétée mais à partir de RE. Dans les deux dernières mesures de la troisième ligne, nous pouvons constater une excellente combinaison de touches noires et blanches : Mi ♯ - Fa ♯ (Re) - Sol - Sol ♯ qui se termine par un étrange accord dissonant « fortissimo (ff) ». Il est impossible d’exprimer ces sons en mots, si vous voulez d’écouter cette première partie du Prelude de Tristan au piano, avec mon explication, s’il vous plait cliquez ici. (en préparation) Racial harmony, black keys, Tristan and Isolde Armonía racial, teclas negras, Tristán e Isolda Harmonia racial / Tristão e Isolde |